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PASCALE GILLE

artiste chorégraphique (1972) 

 

Après un Diplôme en danse classique et contemporaine du conservatoire de Grenoble, Pascale poursuit  sa formation au sein d'EDDC (European Dance Developpement Center) à Arnhem (nl). Elle s'inscrit dans le courant de la Post Modern Dance, et se forme aux nouvelles danses et aux techniques somatiques comme le BMC avec Bonnie Brainbridge Cohen et l’Alexander Technique avec Eva Karczag. Elle s’intéresse aux procédés artistiques d’Anna Halprin, Simone Forti, Eva Karczag, Julyen Hamilton , Soto Hoffman avec qui elle se forme et elle collabore avec le musicien Barre Phillips. En 96  elle rencontre Nancy Stark Smith et commence à pratiquer  le Contact-improvisation puis en 2012  elle  co-construit   un contexte de transmission appelé Jam Colors.

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En 2001  Pascale rencontre l’œuvre ouverte du Tuning score et tombe amoureuse de cette approche de la danse. Étudiante, assistante puis collaboratrice de Lisa Nelson, elle plonge dans cet art de la performance et ne cesse d’ouvrir de nouvelle compréhension. Elle archive certains laboratoires, danse avec  « The Ensemble Observatory » et le « Tuning Brussel Band » et développe une danse impliquant : le rôle des sens, l'organisation du regard en lien avec la kinesthésie profonde, les comportements et la façon dont ils soutiennent l’expérience, l'apprentissage de stratégies pour rediriger les automatismes acquis et le montage (comme au cinéma) en temps réel.  Pascale intervient avec les Tuning Score.s  au CND de Lyon et régulièrement à la Ménagerie de verre  de Paris.

 

En 2010  commence un projet de recherche avec Caroline Boillet appelé « STORE, une interface numérique autour des Tuning score ». Ce projet révèle les croisements entre théorie de la perception et acte de danser, entre organisation individuelle et invention collective, entre approche discursive et expérientielle.  Il documente l’état de performance et d’apprentissage en jeu dans la performance GO de Lisa Nelson et Scott Smith et invente des procèdes de documentation dont la forme, à découvrir, est cohérente avec l’objet de la recherche. En déc 2019 leur démarche est présenté au CND de Paris.

 

Afin de croiser les points de vue en danse des laboratoires autour d’échange de pratique comme « Friendly » et « Score et Improvisation » sont mises en place au sein de divers théâtres en Europe . Le fruit de ces échanges sont publiés dans les revues Contact Quaterly et Contredanse. 

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Parallèlement,  Pascale crée des spectacles et invente des partitions attentionnelles. En 2022 elle constitue "Ensemble en attentionographes" qui  s'engage dans une recherche sur le.s Tuning Score.s, en quête de l'esthétique que ces partitions contiennent : une esthétique en acte pour des performances à venir. Cette recherche chorégraphique est soutenue par la DRAC Rhone Alpes et elle est accueillit par le CDCN atelier de Paris, Pole 164, CND Lyon, CDCN le Pacifique et La Corvette  . 

Une démarche in situ est entreprise avec les pieces « Seuil, panser un lieu », « Synthonise », « Regards Croisés » qui dialogue avec l’histoire d’un bâtiment ou encore l’approche sensorielle d’un coin de nature et « Wait Watcher » qui est pensé pour  l’architecture d’un musée. Cette pièce se joue entre autre au musée des beaux art ancien et moderne de Bruxelles, au MUKKA d'Anvers, et à l’hôpital  Saint Jean de Brugge.

« Mobile » une pièce pour le théâtre, offre une expérience de points de vue nouvelles sur la danse car les 75 spectateur.ice.s sont assises sur les chaises roulantes et continuellement resituer. « Paysages Graphiques » invite à la contemplation, suspend le temps et construit une poétique de l'image autour de l'exploration de l'immobilité dans un corps vivant.  Ces deux performances sont soutenues par le ministère de la culture en Belgique, la SACD et  sont jouées à Séville, Cadix ,  aux Halles de Schaerbeek à Charleroi/Danses,  Courtrai, St Petersbour, au Centre Culturel de Braine L’Alleud, lille , Performing Arts Research and Training Studio PARTS et au  Théâtre Monty d'Anvers.

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Former également à la CNV (communication non violente) et à ATB (Awarness Throught the Body), elle s’intéresse aux intelligences collectives, aux pédagogiques nouvelles et actives, à l’écologie relationnelle et à la gouvernance partagée. Concernée par la déconstruction des rapports de pouvoir elle  mets en place des projets artistiques avec des écoles, centres d'art, associations, théâtres afin de partager des leviers chorégraphiques qui ont des effets sur « la crise de la sensibilité ».( cf B. Morizot )
 

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